La page 6 de l’acte notarial, dont l’original est conservé aux Archives départementales de l’Orne (Série D 58, p. 1), se présente comme suit :
En voici la retranscription réalisée par nos soins :
« et la Cinquième, et l’autre la Quatrième et la Troisième, le troisième la Seconde et la Rhétorique, ce qu’ils n’ont jusqu’à présent pu exécuter faute d’une place ou d’un lieu commode pour cet effet. Pour cette cause, s’étant adressé à haut et puissant seigneur Messire Louis de Quincé, chevalier, seigneur comte du lieu et du Saint-Empire, gouverneur de la ville et château dudit Domfront et icelui supplié de vouloir favoriser leur pieux dessein et de s’en rendre le protecteur et fondateur, ce qu’il leur avait accordé. C’est pourquoi ledit seigneur à ce jourd’hui de son franc vouloir baille et par les présentes (...) à titre de fieffe et rente annuelle et perpétuelle auxdits sieurs Bidois et Courteille (...) toutes et chacune des maisons du lieu de la Brière (...) avec les terres dépendantes dudit lieu y compris les jardins de légumes, vergers, pièces de terre labourables, préables, incultes (...). » |
que les armes du comte Louis de Quincé soient installées à perpétuité au portail du collège ;
que l’on fasse messes et recommandations pour lui et sa famille ;
que l’on fasse un service solennel pour le repos de leurs âmes ;
que soit payé 260 £t par an ;
et qu’on laisse couler l’eau qui sourd sur le flanc nord des Brières à travers les terres concédées jusqu’à celles du gouverneur pour arroser en dessous son « Pré de Godras ».
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