Emploi du temps très différent
Si pour Hitomi et Irène, les journées sont semblables aux rythmes scolaires français, pour Annabel « en Australie, c’est études entre 9h et 15h et par la suite c’est sport ou autres activités culturelles ». Très sportive, cette dernière aime bien le basket, l’équitation ou le rugby alors qu’Hitomi, plus réservée, pratique la musique depuis son plus jeune âge. « Depuis trois ans, je joue du cor d’harmonie ». Quant à Irène, qui aime le théâtre et la musique « surtout le rock de Pink Floyd, Queen ou AC/DC », quelques sorties culturelles avec sa famille d’accueil complètent sa formation en langue française.
Des goûts culinaires très variés
Quand Annabel, amatrice de fromages et de crème fraîche « adore la raclette », Hitomi est plus réservée sur les fromages « trop forts » comme le livarot ou le roquefort. Pour Irène « qui aime, entre autres, le bourguignon » , la Normandie n’est pas ma région de prédilection « car je n’aime ni la crème, ni le beurre ».
De futurs métiers très différents
Si pour Hitomi, cela semble encore trop tôt pour évoquer le sujet, Irène, qui adore les mathématiques et la physique chimie, se verrait bien future professeur d’université. Quant à Annabel, qui vit près de la mer et d’une barrière de corail et que « le milieu marin (m’) intéresse », elle se verrait bien devenir ingénieur biologiste.
Après trois mois passés au lycée, les jeunes filles, qui ont bien progressé en français, apprécient les charmes de la cité médiévale. « Par rapport à Murcie, les maisons ici sont trop belles », souligne Irène. Quant à Annabel et Hitomi « le calme de cette petite ville, cela nous change beaucoup et on apprécie ».
Avant de profiter des fêtes de fin d’année dans leurs familles d’accueil respectives, sauf pour Irène qui va retourner chez ses parents, « le retour se fera après la fête des Rois Mages que nous célébrons en Espagne » . Les étudiantes ont tenu à souligner le très bon accueil reçu depuis leur arrivée au lycée ainsi que le soutien de leurs professeurs dans l’apprentissage de la langue française . « Nos familles d’accueil sont une seconde famille pour nous », ont-elles répété en chœur.
Source : Ouest-France, vendredi 14 décembre 2018.